Collèges en Scène 2023-2024 : Restitution
Deux classes des collèges Université de Reims et Lucie Aubrac de Montmort-Lucy ont bénéficié cette année scolaire du projet "La fabrique à Histoires" en partenariat avec Cesaré, qui est l'un des 7 Centres nationaux de création musicale répartis sur l'ensemble du territoire français.
Ce projet s'inscrit dans "Collèges en scène", programme de sensibilisation et d'éducation artistique et culturelle mené par le Département de la Marne qui propose aux élèves de vivre une expérience unique : travailler avec des artistes locaux et découvrir leurs univers. L'objectif de Collèges en scène est d'inclure les élèves dans un véritable processus de création artistique. Ils sont acteurs du projet et le co-construisent avec les artistes tout au long des ateliers, jusqu'à la restitution.
Chaque classe a ainsi suivi 23h d'ateliers avec les artistes Caroline Chaudré, Vivien Trelcat et Max Lance, du Collectif Sonopopée.
Proche de l’art radiophonique, les élèves ont imaginé une bande son pour mettre en valeur des textes poétiques. En parallèle à un coaching vocal, ils ont créé et mixé des sons et des bruitages, tels une bande originale de musique de film.
Pour débuter ce projet, les élèves ont assisté à la représentation de « L’Inconnue, mémoires de la maison chue », version radiophonique du collectif La Rivière qui Marche. Ensuite, ils ont participé à des ateliers de théâtre et de création sonore en demi-classes au sein de leur établissement. La séance d’enregistrement s’est déroulée dans les studios de Césaré, dans des conditions professionnelles.
Les élèves ont pu présenter leur travail lors de séances d'écoutes, aux autres élèves du collège ainsi qu'à leurs familles.
Textes - édition du Centre de Créations pour l’Enfance de Tinqueux dans la collection Petit VA!
- Âme du lilas, Paul Fournel, extrait (en introduction).
- Les éblouissants, Albane Gellé.
- Amu Sönèya, Paroles de demandeurs d’asile subsahariens, Bernard Bretonnière. « Amu sönèya », en soussou, signifie C’est pas facile, euphémisme de « A khörökhö » (C’est difficile) ; les Subsahariens francophones - par respect pour leurs interlocuteurs qu’ils ne veulent pas inquiéter - sont familiers des tournures euphémiques : en réponse à la question «Comment vas-tu ? », un « Je vais un peu bien » signifie, en réalité : Je vais mal – voire très mal. Ainsi, leurs « C’est pas facile » doivent être traduits par : C’est très difficile.